Si aujourd’hui, tu te sens débordée, si tu cours dans tous les sens sans savoir où donner de la tête, c’est bien qu’il y a un trop plein. Le nombre de choses à faire est trop important par rapport au nombre d’heures dont tu disposes.

C’est un peu comme quand on prend du poids. Les apports de nourriture sont supérieurs à la dépense énergétique. L’équilibre n’est plus respecté et il y a donc stockage sous forme de graisse.

Le temps, lui, ne peut malheureusement pas se stocker et c’est bien dommage !

Pour retrouver l’équilibre et la sérénité, il n’y pas 36000 solutions :

  • on augmente son temps,
  • ou on réduit le nombre de choses à faire.

Je te propose de parler de la 1ère option dans un autre article et de se concentrer sur la 2ème solution qui revient à renoncer à certaines choses.

« Less is more »

 

Pourquoi est-ce si dur de renoncer ?

Tout simplement parce que nous sommes dans une société de surabondance!

On a tellement de possibilités à notre portée :

  • le nombre de films ou de séries à regarder, de réseaux sociaux où échanger, de livres à lire… sans compter les heures que nous pouvons passer sur internet à la recherche de multiples informations.
  • on peut aussi pratiquer plusieurs sports (en tout cas, on a du choix), s’investir dans de nombreuses associations, voyager facilement, faire de multiples activités avec les enfants…
  • tout cela s’ajoute au temps passé au travail, à la gestion de la maison, des tâches ménagères, des courses, au temps passé avec nos enfants …

Cette profusion présente l’avantage de nous donner du choix, mais elle a un énorme inconvénient : celui de nous éparpiller, voire de nous écarteler.

Quand on se retrouve devant un immense buffet à volonté, dur dur de ne pas manger plus que nécessaire et de ne pas se laisser tenter. En tout cas, moi, j’ai du mal à résister!

Avec pléthore d’opportunités, c’est à peu près la même chose. Difficile de renoncer tant le champ des possibles est grand et tant il est tentant de vouloir tout faire.

 

 

Le recours au renoncement :

Pourtant, une des clés pour retrouver l’équilibre est d’arrêter certaines activités, de faire en sorte que le nombre de choses que nous avons à faire dans une journée corresponde enfin au nombre d’heures dont nous disposons.

Et cela demande du courage car en renonçant, on perd quelque chose d’une certaine manière. Et c’est d’autant plus dur que ce quelque chose est plaisant. 

Je suis moi-même confrontée à cette difficulté car je m’intéresse à des tas de sujets et je crois bien que je pourrais passer une vie entière à lire ou à regarder des émissions dont le thème me passionne. C’est pour moi une frustration permanente que de ne pouvoir tout faire ! Mais j’ai décidé de faire des choix afin de préserver ma sérénité et de ne pas partir en vrille !

« Choisir, c’est renoncer! »

 

Mes 3 conseils pour arriver à renoncer :

1- Faire un VRAI tri :

Un 1er conseil évident est de lister sur papier ou ordinateur toutes les choses que nous faisons à date et de leur affecter une note ou un smiley vert, orange ou rouge. Je sais que cela va être difficile de ne pas mettre des bonnes notes partout mais là, il va falloir se forcer à prioriser et mettre les excuses de côté.

Cet exercice sera d’autant plus dur à mener que tes objectifs pour l’année ou tes projets de vie ne sont pas clairs. Plus tu sais où tu veux aller et plus c’est facile d’identifier et d’éliminer ce qui ne fait pas partie de ta quête. Si tu souhaites aller plus loin sur cette thématique, je t’invite à lire mon article « avoir des objectifs pour donner un sens à sa vie ». 

Afin de t’aider à faire le tri, n’hésite pas à te demander, pour chaque activité :

  • ce que cela t’apporte…VRAIMENT,
  • en quoi elle est importante,
  • si elle te ressource en énergie ou pas,
  • est-ce qu’elle est optimale (par ex, si tu as 1H de transport pour 1H de sport, ce n’est pas forcément l’idéal),
  • si c’est un véritable choix de ta part ou si c’est pour faire plaisir à quelqu’un ou se faire bien voir des autres.

« Se dépouiller du superflu, c’est devenir positif et être riche dans la vie »

Jean Gastaldi

 

2 – Repousser :

Une astuce que j’applique pour que le tri soit moins douloureux est de me dire que je ne renonce pas à complètement à une activité. Non ! Je ne fais que la repousser dans le temps. Et j’essaye autant que possible de fixer la période à laquelle je la repousse.

Par exemple, j’ai très envie de faire une formation pour apprendre à lire plus vite. Et oui, je suis ultra-friande de tout ce qui peut m’aider à optimiser mon temps, tu commences à me connaitre ! Le problème est que j’ai d’autres projets plus importants qui occupent déjà bien mon agenda. Donc, j’ai décidé de repousser cette formation à l’année prochaine. Et comme ça, je suis moins frustrée !

 

3 – Voir le gain de valeur :

Une autre astuce est de se dire qu’on dit non à des choses bien pour pouvoir dire oui à des choses très bien. En somme, on se recentre sur le « must ». On ne garde que le meilleur !

Là encore, il s’agit d’une technique qui aide à sauter le pas du renoncement et à mieux vivre la privation.

 

« Dire non à des choses bien pour dire oui à des choses très bien »

 

 

Les bénéfices à renoncer :

Les avantages sont multiples :

  • ne plus courir dans tous les sens,
  • diminuer sa charge mentale et donc le nombre de choses à penser puisqu’on a réduit le spectre de nos activités,
  • par conséquent, être moins stressée et plus sereine. Or, on sait combien le stress peut être délétère,
  • être moins énervée ou irritable,
  • mieux dormir et avoir plus d’énergie,
  • profiter de chaque activité, être plus dans le moment présent en ayant moins besoin de penser aux autres choses que nous avons à accomplir,
  • du coup, être plus efficace dans ce que nous avons à faire,
  • être satisfait de soi et de sa journée pour avoir mené à bien tout ce qu’on avait envisagé,
  • par ricochet, augmenter sa confiance et estime de soi.

Avec trop on se perd. Avec moins on se trouve. »

Tchouang Tseu

 

En conclusion sur le fait de renoncer :

Oui, c’est vrai :

  • renoncer est difficile dans une société de surabondance comme la nôtre,
  • abandonner certaines activités est un crève-cœur.

Mais si tu ne veux plus avoir une vie à 100 à l’heure, il est primordial de rétablir l’équilibre entre le nombre de choses à faire et le nombre d’heures à ta disposition.

Tu n’en seras que plus sereine, détendue, efficace… heureuse !

Ça vaut la peine de faire des choix, non ? N’hésite pas à me dire ce que tu en penses.

 

Enfin, si tu veux aller plus loin, je te propose de bénéficier de mon diagnostic sur ta gestion du temps. Cela va te permettre :

  • d’avoir un état des lieux de ce qui pénalise actuellement ta productivité
  • et de connaître les leviers à actionner en priorité pour booster ta gestion du temps.

C’est gratuit et sans engagement. Pour cela, il te suffit de réserver un créneau dans mon Calendly.

 

Sur ce, à très bientôt ;).

Delphine

Crédit photos : David Garrison – Ulleo – Tirachard Kumtanom

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Renoncer pour plus de sérénité et d’efficacité
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22 avis sur « Renoncer pour plus de sérénité et d’efficacité »

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    C’est un des premiers choix à faire ! Faire peut-être moins mais mieux et surtout ôter le superflu. 😉

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      Oui, c’est tout à fait ça! Cela parait simple sur le papier mais nous sommes tellement sur sollicités que c’est difficile de faire le tri et d’oser arrêter certaines choses! Très belle journée 🙂

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    Il est vrai que nous sommes tellement sollicités, parfois aussi très curieux…
    il est donc difficile de renoncer et de se focaliser sur les choses vraiment importantes
    mais j’essaye chaque jour de faire un choix et d’optimiser mon temps au maximum
    merci pour tes conseils

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      En effet, ce n’est pas un exercice facile. Nous sommes parfois un peu comme des enfants dans un magasin de bonbons. Difficile de résister!
      Bravo pour tes efforts et merci pour ton partage!!

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    Haha, je me retrouve tout à fait dans le buffet à volonté avec trop de choix ! J’ai tendance à m’enthousiasmer pour plein de choses, mais j’apprends petit à petit à ne pas m’engager partout et à choisir mes priorités… Chez moi, c’est une question de santé physique. Merci pour ces idées d’amélioration du processus 🙂

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      Avec plaisir Aline ! Oui, au bout du bout, renoncer doit nous permettre de diminuer notre charge mentale et de nous sentir mieux à la fois d’un point de vue émotionnel et physique également.

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    Ton article fait sens pour moi, j’ai toujours milles choses à faire et à penser, ce qui fait que je vais sacrifier mon bien-être pour en faire toujours plus. Merci pour ton article qui m’a rappelé qu’il faut savoir dire non et privilégier ce qui est réellement important ! 🙂

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      Tant mieux Margaux si mon article a résonné en toi et t’a permis ce rappel !!

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    Et oui, en effet c’est un choix à faire je trouve.
    Mais je comprend la difficulté qu’il implique.
    Renoncer, ça donne aussi un amer sentiment d’échec (même s’il ne reflète pas la réalité).

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      En fait, ce que nous mettons derrière le renoncement est très personnel à chacun. En effet, certaines personnes vont l’associer à l’échec. Mais on peut tout aussi bien voir dans le renoncement la capacité à oser faire des choix, à être au clair avec ses priorités du moment, avec ses valeurs… C’est une question de perception et de croyance. Et cela n’est pas figé. Ça se travaille ou ça peut évoluer avec le temps. Merci en tout cas pour ton partage.

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    Très bon article. Le minimalisme ce n’est pas uniquement vider son intérieur, c’est aussi simplifier sa vie en faisant les bons choix qui nous apporterons une meilleure qualité de vie.
    Merci pour tous ces conseils importants.

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      Merci Joanaa ! En effet, quand on pense minimalisme, on pense tout de suite au fait de vider ses placards et de désencombrer son lieu de vie. Alors que ça se passe aussi « dans notre tête » 😉

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    Bonjour, merci pour cet article et ce sujet tellement difficile à appréhender. Pour ma part, j’associe la « renonciation » à de l’échec. Si je n’arrive pas à atteindre l’objectif que je me suis fixé, c’est que je n’ai pas fait ce dont il fallait !! Difficile d’être un combattant dans l’âme et de mettre un peu d’eau dans son vin !! ça prendra du temps mais ça se travaille !!

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      Merci Marina pour ton partage. Déjà, je peux « voir » que tu as pris conscience de ta façon d’interpréter la renonciation. C’est une 1ère grande étape ! Ensuite, oui, tu as totalement raison. Ça se travaille car cela demande de dépasser des croyances que l’on a. Ce travail peut se faire seule ou accompagnée via du coaching notamment. Belle journée à toi.

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    Merci pour cet article ! Il est intéressant de comprendre qu’il n’y a rien de mal à abandonner certaines choses sans remords ou mieux encore, on peut même les reporter si elles sont toujours vos préférées et importantes. Merci, Dauphin.

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    J »ai adoré la comparaison avec le buffet à volonté. C’est une image simple et qui me parle. Merci pour ces conseils. Il me reste à passer à l’action 😀

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      Merci Miren pour ton partage. Oui, j’aime bien faire des parallèles évocateurs. Et celui-ci me parlait aussi tout particulièrement 😉

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    C’est vrai que c’est très dur de renoncer… J’ai tout le temps pleins de projets en même temps et je fais tout le temps de nouvelles découvertes qui me poussent à m’investir dans autre chose. C’est super d’être toujours occupée mais en même temps on voit les heures défiler et on se couche épuisée !
    Merci pour cet article qui recentre un peu les choses, je retiens qu’il faut aussi savoir lacher prise !

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      Je comprends parfaitement cette envie voire ce besoin de découvrir de nouvelles choses 😉 Et puis, une idée en amène une autre. Mais comme tu le dis si bien, le risque est d’en arriver à l’épuisement! Tant mieux si tu repars avec une « solution ». Du coup, je te souhaite un bon « lâcher prise » 😉

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    Merci pour cet article. Et c’est vrai que reporter des choses peut changer complètement notre journée et nous rendre plus léger. Je connais aussi ce problème du buffet à volonté, mais c’est aussi parce que j’adore manger ! Hahaha

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      Merci Sabrina pour ton partage 😉

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